Les premiers ministres dévoilent la Stratégie sur l’économie mondiale et planifient une mission commerciale en Asie

Les premiers ministres ont discuté des progrès dans les négociations avec l’Union européenne en vue de conclure un Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG). Un accord ambitieux permettrait d’accroître l’accès du Canada au marché européen. Une étude conjointe Canada-UE a permis d’estimer que d’ici 2014, les retombées économiques de l’accord seraient de 12 milliards de dollars pour le Canada (0,77 % du PIB) et de 18 milliards de dollars pour l’UE. Conscient que plusieurs des domaines couverts par l’AECG seraient de compétence provinciale ou territoriale, le gouvernement fédéral a appuyé la participation directe des provinces et des territoires aux négociations internationales. Les premiers ministres ont souligné l’importance de la participation provinciale et territoriale aux négociations commerciales internationales qui touchent des domaines de juridiction provinciale et territoriale et appuient une conclusion de l’AECG d’ici 2012.

Les premiers ministres reconnaissent également qu’il existe plusieurs autres occasions d’affaires et marchés importants pour les Canadiens et les entreprises canadiennes et sont déterminés à continuer de travailler ensemble à la création de relations avec d’autres grands marchés internationaux tels que le Mexique et les Amériques. Les premiers ministres soulignent que la diversité du Canada et ses infrastructures offrent aussi des avantages pour favoriser un accès à ces marchés.

Les premiers ministres ont réitéré leur demande pour un partenariat efficace entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux afin de maximiser les résultats pour les immigrants et les communautés, et de bâtir un Canada prospère. Les programmes d’immigration du Canada doivent être souples et répondre aux besoins régionaux et aux pressions démographiques. Les provinces et les territoires sont les mieux placés pour évaluer les besoins de leurs communautés et de leurs économies régionales et pour intégrer les services d’établissement et d’intégration à d’autres services à la personne, notamment l’éducation, la santé, les services sociaux et les services en matière de marché de travail.

Les premiers ministres ont convenu qu’une croissance des volumes d’immigration pour 2012 et au-delà est essentielle pour créer un programme d’immigration économique souple, efficace et sensible aux besoins. Les provinces et les territoires doivent jouer un rôle égal à celui du gouvernement fédéral et lui demandent d’éliminer le plafonnement arbitraire dans les programmes de candidats des provinces, de hausser le nombre d’immigrants du Programme des travailleurs qualifiés et de déterminer conjointement des niveaux d’immigration globaux qui permettront de soutenir la croissance économique. Les gouvernements doivent également jouer un rôle direct dans la gestion des programmes d’établissement et d’intégration financés par le fédéral. Certains premiers ministres ont exprimé leur intérêt à s’inspirer du succès des modèles de dévolution en vigueur au Québec, en Colombie-Britannique et au Manitoba. Les premiers ministres seraient heureux de travailler avec le gouvernement fédéral sur la façon de faire face aux retards dans le traitement des demandes et de gérer la capacité d’accueil des immigrants dans les provinces et dans les territoires.