Le Conseil de la fédération annonce les lauréats du Prix d’alphabétisation 2009

Margaret Lipp – Saskatchewan
La Dre Margaret Lipp est une éducatrice et une administratrice chevronnée, ardente partisane de l’alphabétisation, dont la carrière en enseignement et en alphabétisation s’est étendue sur près de quatre décennies. Reconnue pour son leadership visionnaire et l’innovation dont elle a fait preuve dans la préparation de programmes scolaires, la Dre Lipp s’est distinguée par sa contribution positive et constante pour l’avancement de l’alphabétisation dans les écoles de la Saskatchewan. En 2005, elle a été nommée commissaire à l’alphabétisation (Literacy Commissioner) et au cours de son mandat, de nombreux projets communautaires d’alphabétisation et sur les lieux de travail, dans la famille, ont vu le jour. La Dre Lipp a œuvré au sein d’organismes provinciaux et nationaux et en tant qu’animatrice ou participante à des conférences provinciales, nationales et internationales sur l’éducation, de même qu’à des rencontres et à des forums pancanadiens sur l’alphabétisation. Maintenant retraitée, elle poursuit son engagement en alphabétisation, en continuant de siéger au conseil d’administration de la Base de données en alphabétisation des adultes.

Emma Sam – Yukon
Mme Emma Sam est la fille de David et Rosie Johnston, de la Première Nation Teslin Tlingit. Emma appartient au clan Ishkhitaan, dont le symbole est la grenouille. Son nom tlingit est Wakhsâni. La langue maternelle d’Emma est le tlingit – « Je suis née avec », s’amuse-t-elle à dire. Elle a grandi en s’exprimant dans sa langue maternelle et lorsqu’elle partit pour Carcross, afin d’aller à l’école, elle se promit de ne jamais l’oublier même si elle allait bientôt apprendre à parler, à lire et à écrire en anglais. Emma a joué un rôle de mentor auprès de plusieurs élèves au fil des ans. L’une de ses « pupilles » a récemment terminé une maîtrise en éducation et Emma s’est dite très fière d’avoir pu l’aider à soutenir sa thèse. Maintenant grand-mère, Emma Sam continue de mettre en pratique les traditions culturelles qui lui sont propres, et de faire en sorte que ses enfants et petits-enfants les connaissent également. « Je m’amuse beaucoup à enseigner notre langue », déclare-t-elle. Encore aujourd’hui, Emme utilise le tlingit et avoue qu’encore aujourd’hui, « elle pense en tlingit ».

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